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7 choses à savoir sur une entreprise de maçonnerie 

Vous souhaitez effectuer des travaux de construction ou rejoindre une entreprise de maçonnerie dans le cadre de votre activité professionnelle ? Retrouvez dans cet article 7 choses à connaître sur la maçonnerie.

1. Comment intégrer une entreprise de maçonnerie ?

Le métier d’artisan maçon englobe plusieurs sous-professions, ainsi vous pouvez être : 

  • Maçon de Voirie et Réseaux Divers (VRD) : Réhabilite la maçonnerie de Travaux Publics tels que les routes, voies piétonnes etc.
  • Maçon traditionnel : Est chargé de la construction des fondations, du montage des murs et des cloisons, ainsi que la pose des dalles d’un immeuble.
  • Maçon pavillonaire : Essentiellement centré sur la maçonnerie neuve, il n’est pas concerné par la rénovation. Le travail du maçon pavillonaire va de la fondation à la réalisation.
  • Gros-œuvre : Autrement nommé maçon coffreur, ce sont les experts en travaux de gros-œuvre réalisant l’ensemble des travaux de maçonnerie dans le cadre de constructions neuves. On parle là de gros bâtiments/logements…

En gestion du bâtiment, il existe donc différents types de travaux, selon qui les réalise. De plus, l’entreprise de maçonnerie peut avoir recours à un sous-traitant lorsqu’elle ne possède pas, en interne, les compétences nécessaires à la réalisation d’un ou de plusieurs ouvrages, par manque de temps, ou parce que celui-ci est moins cher qu’elle. Tout ceci doit s’effectuer en l’accord du maître d’ouvrage. Les travaux sous-traités sont à la charge de l’entreprise titulaire du contrat. Les imprévus étant à la charge du constructeur, c’est à l’entreprise du bâtiment de remplir ses obligations.

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2. Quels équipements et matériaux sont nécessaires pour une bonne tenue du chantier ?

Équipements maçons

Une variété de matériaux combinés avec du mortier de résistance variable peuvent être utilisés pour la construction en maçonnerie. Parmi les matériaux couramment utilisés dans la maçonnerie, on retrouve la brique, les pierres ou encore le béton. Toutefois, le matériau de construction le plus adapté pour la bâtisse devrait correspondre au climat de votre région, pour une durabilité long terme.

Que ce soit pour effectuer des réparations sur un mur, le démolir, ou encore monter une cloison, cela demande un matériel adapté. Dans certains cas, vous pourrez être tenté d’effectuer les travaux vous-mêmes, sachez qu’il existe certains indispensables pour la bonne tenue du chantier. On retrouve donc, entre autres :

  • Les truelles : Caractérisée par son bout arrondi, la truelle du maçon est l’outil de base sur le chantier.
  • La taloche : Utilisée pour déposer du plâtre en couche régulière sur une paroi ou pour lisser des crépis. Dans la famille des taloches, vous retrouverez le platoir, servant à la pose de plâtre et au lissage d’enduit.
  • L’auge : Un récipient dans lequel les maçons ou les cimentiers délaient du plâtre, du mortier, de la terre, du ciment…
  • Les outils de mesure : Viennent s’y ajouter l’équerre ou encore le crayon de maçon. 

Enfin, pour une bétonnière ou tout objet coûteux tels que les tréteaux de maçon que vous ne nécessiterez qu’occasionnellement, une location peut se révéler être une bonne idée. 

3. Pourquoi faire appel à une entreprise de maçonnerie ?

Pour un rendu final correspondant à vos attentes et votre projet de départ, se dispenser d’un artisan n’est pas à la portée de tous. Mettre le terrain à plat avant de commencer par les fondations, creuser les tranchées pour couler les fondations ou encore savoir que la profondeur des fondations changera en fonction de la nature du terrain, tout cela nécessite avant tout de bonnes connaissances pour vous lancer à la réalisation de vos travaux. 

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4. Comment trouver la bonne entreprise de maçonnerie ?

En outre, le maçon est là pour vous offrir un travail de qualité et des garanties sur vos travaux. Pour cela, il vous faudra effectuer le bon choix d’entreprise. Dans cette optique, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) ou encore la Confédération de l’Artisan et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) sont là pour vous accompagner dans vos démarches. 

Pour trouver un maçon, renseignez-vous auprès de vos proches dont vous savez que des travaux de maçonnerie auraient pu être effectués dernièrement, par un bon artisan. Sinon, pour vous éviter toute déconvenue, n’hésitez pas à comparer, en ligne, les entreprises de maçonnerie en fonction de leur réputation ou bien leur durabilité sur le marché. Aussi, n’oubliez pas que vous avez la possibilité de faire un devis de maçonnerie, afin d’estimer le coût des travaux.

5. Quelles sont les qualités requises pour devenir maçon ?

Outre des compétences et un savoir-faire, une bonne condition physique s’alliant à une hygiène de vie conforme sont recommandés à l’embauche. Le maçon étant régulièrement amené à soulever des charges, plus ou moins lourdes, qui pourraient entamer ses capacités sur le long-terme.

Dans le même temps, même si elle n’est pas obligatoire, il est vivement conseillé de souscrire à une « assurance responsabilité civile professionnelle » pour vous protéger dans le cadre de votre activité.

6. Quelle rémunération en travaillant pour une entreprise de maçonnerie ?

Le BTP dispose de quelques « avantages » concernant la rémunération. Avec la prime de paniers repas à 10 € et les heures supp’ (il est rare que le maçon travaille 35 h, mais plutôt 39 h) viennent alors s’additionner sur la fiche de paye. Variable selon les régions, le maçon débutera cependant avec un salaire légèrement supérieur au SMIC, avant peut-être d’évoluer vers un profil d’auto-entrepreneur ? 

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7. Créer son entreprise de maçonnerie 

Depuis le 1er juin 2017, il est demandé un Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP), un Brevet d’Études Professionnelles (BEP), ou de justifier d’une expérience professionnelle d’au moins trois ans pour pouvoir lancer sa propre boîte. Cela peut être pour un projet seul, comme pour un projet à plusieurs. 

  • Pour un projet seul : l’auto-entreprise, l’EURL ou la SASU.

Les caractéristiques de l’auto-entreprise peuvent être intéressantes pour tester votre entreprise de BTP ou exercer votre activité à titre occasionnel. Si vous comptez exercer de manière plus intensive, préférez la création d’une société : EURL ou SASU. Les cotisations sociales étant plus élevées que dans le cadre d’une SARL. 

  • Pour un projet à plusieurs : la SARL ou la SAS.

Si vous souhaitez vous lancer avec un ou plusieurs associés, optez pour la SARL ou la SAS. La SARL étant la forme sociale le plus choisie par les entreprises de BTP. Elle se trouve concurrencée par la SAS qui présente un régime social plus intéressant.

L’auto-entreprise, l’EURL ou la SASU pour un projet seul, ou bien la SARL ou la SAS pour un projet à plusieurs, présentent chacun leurs conditions.

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